
Nous avons donc appliqué ces dispositions à un territoire de mieux en mieux connu dans le secteur de Notre-Dame-des-Landes, la Zone À Défendre. En effet, sur ce secteur on recense déjà une diversité importante d’espèces avec 28 espèces d’intérêt communautaire et 74 autres espèces protégées par le droit français.
En menant l’analyse sur les espèces dites de cohérence définies par la Direction Régionale de l’Environnement et au regard de la connaissance actuelle de la zone, ce sont 22 espèces de cohérence Trame Verte et Bleue qui ont été recensées et 7 autres espèces de cohérence qui sont potentiellement présentes (aucune recherche spécifique n’ayant été réalisée dans le cadre des différentes études menées sur le secteur), soit un total possible de 29 espèces. Pour comparaison, le Lac de Grand-lieu comptabilise 30 espèces de cohérence.
En regardant dans le détail, 13 espèces indicatrices de réservoir de biodiversité sur les 22 espèces définies à l’échelle des Pays de la Loire sont présentes sur la Zone À Défendre, soit environ 59 % (68 % en incluant les espèces potentiellement présentes). Pour les corridors ce sont 9 espèces indicatrices qui ont été inventoriées sur les 42 espèces définies à l’échelle des Pays de la Loire, soit environ 21 % (33 % en incluant les espèces potentiellement présentes).
Parmi les espèces indicatrices de réservoir de biodiversité, on peut citer par exemple, le triton marbré Triturus marmoratus dont la population est remarquable (la population est estimée entre 1500 et 8000 individus adultes dans le Dossier « loi sur l’eau », l’une des plus importantes au niveau régional) ou encore le lézard vivipare Zootoca vivipara dont la population est très importante.
